Un dernier mot des bérets francophones

Pendant un an, grâce à l’action du Ministère des Affaires Etrangères français, nous avons eu le privilège de découvrir la culture française et d’apprendre le français. Nous sommes devenus francophones. Avant de repartir vers nos unités respectives, voici nos derniers messages.

Je suis très heureuse d’avoir eu la chance d’apprendre la langue française. C’était une grande bénédiction pour moi car maintenant, je suis capable de parler français. Merci beaucoup de permettre à des militaires étrangers d’apprendre le français. Les moments où nous nous trouverons en mission pour le maintien de la paix avec d’autres soldats francophones vont être plus faciles pour agir lors des opérations. Je vous remercie de nous donner cette chance d’apprendre le français. Mon souhait est que ce programme continue et, si c’est possible, qu’on ajoute encore d’autres niveaux. Aujourd’hui, c’est la fin de ma formation. Je pars d’ici comme ambassadeur de la langue française sur mon lieu de travail, avec mes amis et tout le monde que je rencontre. Je pourrai assurer aux gens que la langue française n’est pas difficile à apprendre. (Ann)

Le français est la deuxième langue étrangère qu’on parle en Afrique et dans le monde. Si vous avez besoin de travailler en mission avec l’ONU, il est nécessaire de parler français. Je suis très content d’avoir les connaissances pour parler le français. Cela me plaît. Je remercie le Ministre des Affaires Etrangères en France de permettre à des militaires étrangers d’apprendre le français. Personnellement, je vous félicite pour cela. J’espère que ce programme va continuer comme ça. Merci ! (Julius)

Encore un mot en français !

Je suis content d’avoir appris le français car je vais l’utiliser pour améliorer ma communication dans une langue étrangère. C’est une bonne idée de permettre aux militaires étrangers d’apprendre le français car il y a beaucoup de personnes comme moi ici qui n’ont pas la chance de l’apprendre parce qu’ils sont très occupés au travail ou qu’ils n’ont pas d’argent. Aussi, je voudrais demander si c’est possible de nous permettre d’apprendre jusqu’au niveau C1. Après mon départ de DEFSHE, je vais retourner à mon travail mais je vais continuer à apprendre le français, même sur internet, parce qu’il n’y a pas d’Alliance Française où se trouve mon travail. Je vais aussi chercher des amis qui parlent français pour continuer à pratiquer la langue. (Michael)

Je félicite le Ministre des Affaires Etrangères français pour la décision d’enseigner le français à des militaires étrangers parce que désormais, si on travaille avec des soldats qui viennent des pays francophones, il sera facile de communiquer. Sinon, en mission, j’essaierai d’interpréter, ce qui est bien, plutôt que de rester sans aucune idée sur la langue. Je soutiens la continuation de ce programme avec plaisir car demain, je crois qu’il sera obligatoire de connaître cette langue qui est de plus en plus utile. En fait, c’est la vérité que de nos jours, si vous parlez plusieurs langues qui sont très utilisées, vous pourrez travailler n’importe où avec confiance et efficacité. Ensuite, cela signifie succès et bonheur pour moi. (Moses)

Adieu, monsieur le professeur...

C’est une excellente chose de donner des ressources pour aider les cours de français à DEFSHE. Je pense que le nombre d’étudiants doit augmenter pour avoir beaucoup de militaires qui parlent français. Le français est une langue très importante dans le monde parce que c’est la deuxième langue. Personnellement, je suis fier de parler cette langue. Pendant les missions en collaboration avec des états francophones, il va être facile de travailler avec eux. (Lewa)

Tout d’abord, je dirais merci beaucoup pour la chance que nous avons eu nous, militaires, ici au Kenya, d’apprendre la langue et la culture française. Cela a été un moment intéressant parce que beaucoup de choses se sont passées, comme la participation aux activités de l’Alliance Française et aussi le programme normal de français que nous avons eu à l’école militaire. C’était une grande période pour tout le monde depuis que nous avons commencé de rien jusqu’à aujourd’hui où tout le monde parle bien français. Les professeurs de français ont été encourageants à l’école militaire DEFSHE et aussi à l’Alliance Française. Aujourd’hui, tout le monde parle bien français. Je parle bien français ! Merci beaucoup, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères en France. J’espère que vous continuerez à encourager d’autres militaires à parler français. Merci ! (Magdalen)

Au revoir DEFSHE !